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  • Photo du rédacteurMémère

Recherche gars type européen, un rien musclé, la trentaine. Un ramasseur d'objets perdus, comme dit la chanson.

Était-il brun, blond, ou roux ? "Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore comme ceux des aimés que la Vie exila."* Sam peut-être ? Samuel sans doute. Il portait ce jour-là un jean, des Converses et un tee-shirt rouge. Ça devait être l'année dernière, je ne me rappelle plus de la date, mais c'est sûr qu'il faisait chaud, très chaud même. Sûrement au temps de la canicule. Il paraissait pourtant frais comme un gardon malgré ses kilomètres dans les pattes. Je ne sais plus ce qu'il a commandé, ni combien de temps il est resté mais il était affamé et il s'est endormi dans un transat. A la nuit tombée, la terrasse s'étant vidée, une fois le nettoyage et le rangement effectué, il a fallu le réveiller. Quelqu'un l'aurait aperçu sur un bateau. Il n'est jamais revenu. On a cru rêvé.

Si quelqu'un le croise, faites-nous signe. Car il a oublié son sac à dos. Il est devenu un peu embarrassant maintenant. Et beaucoup trop lourd pour mes vieux os.

Mémère



* Paul Verlaine


  • Photo du rédacteurMémère

Dernière mise à jour : 15 juin 2020

Chers enfants,


Ça y est les enfants, on y est. On déconfine !!!

Enfin ! Après deux mois d'attente depuis Pâques ! Je commençais à avoir des fourmis dans les chaussettes de ne pas voir vos trombinettes...

Juste le temps d'installer la cuisine mobile, et de recontacter ma petite brigade évanouie dans la nature sauvage de ce beau printemps, et nous pourrons vous accueillir dans les meilleures conditions.


En attendant je poursuis ma période orange et vous concocte la recette préférée de mon confinement. La recette à quatre sous qui m'a fait voyager jusqu'en Inde sans quitter mes quatre murs : l'Alu Gobi (traduction : pommes de terre-choux fleur).


ALU GOBI Version Soupette

  • 1 chou-fleur

  • une dizaine de pommes de terre à chair ferme

  • 2 oignons primeur

  • 2 gousses d'ail hachées

  • un trait de bonne huile

  • une sacrée dose d'épices : des graines de cumin, du curcuma, du paprika, de la cannelle, et un peu de piment vu qu'il s'agit d'un curry indien.

  • 2 cm de gingembre frais râpé

  • 1 boîte de tomates pelées (et des tomates fraîches en saison)

  • des feuilles de coriandre

  1. Nettoyez le chou-fleur et le couper en sommités.

  2. Epluchez les pommes de terre, les couper en morceaux et les rincer.

  3. Dans votre marmite à soupe, faites chauffer l'huile à feu moyen.

  4. Emincez les oignons, et faites les revenir quelques minutes avec l'ail, le gingembre et les graines de cumin jusqu'à ce qu'un air indien embaume votre cuisine.

  5. Ajoutez les pommes de terre, le chou-fleur et remuez.

  6. Ajoutez les épices, du sel, du poivre et remuez.

  7. Couvrez presque le tout avec de l'eau froide.

  8. Laissez cuire à couvert pendant une dizaine de minutes en mélangeant de temps en temps.

  9. Ajoutez les tomates pelées et laissez cuire encore une dizaine de minutes jusqu'à ce que les légumes soient tendres.

  10. Ajoutez la coriandre fraîche et laissez reposer deux minutes à couvert avant de servir.

Version Soupette :

  • Je remplis la marmite avec suffisamment d'eau pour transformer cette recette en soupe.

  • Je n'hésite pas sur les épices, que ce soit "goûtu" !

  • Je rajoute des légumes secs pour un plat complet plein de protéines (pois chiches ou boulgour, riz ou autres)

  • Et j'accompagne la coriandre par une foule de bonnes herbes fraiches ciselées en direct de mon potager !

Et voilà une recette archi facile, joyeuse, délicieuse, nourrissante et bien réconfortante, à déguster sur une bande-originale made in Bollywood !


A très bientôt maintenant,

Mémère


  • Photo du rédacteurMémère

Dernière mise à jour : 15 juin 2020

Chers enfants,


Aujourd'hui, l'eau tombe du ciel pour arroser mon potager, alors j'ai ressorti Marie-Louise. Cette vieille machine à coudre qui ne m'a jamais lâchée et qui est plus ma fidèle amie.

Alors j'ai décidé de réaliser ces fameuses "barrières à postillons" ou "masques grand public" pour d'autres ami(e)s fidèles. Oui vous me direz, ça ne sert à rien mais c'est toujours mieux que rien, et je vous répondrai : de toute façon y'a rien d'autre.

Des amies, j'en apercevais souvent à la Soupette, jeunes, plus jeunes et plus toutes jeunes, mais toujours jeunes, qui venaient quasi quotidiennement partager ma cuisine. Sachez que je garde chaque visage en mémoire, et de votre présence et votre vie, je vous remercie. Mais ce soir, j'ai une pensée particulière pour mes copines de l'E.H.P.A.D. : Danielle, Lucienne, Georgette, Paulette, Augustine, Marceline, Monique, Dominique, Marie, Eugénie et Renée... Mais aussi Mercedes, Guadalupe, Bowlahi, Elisabeth, ... Et encore mamie, mamoune, mémé, grand-mère, mère-grand, oma, abuelita, babouchka, lao lao, baba, kabi, la loba, nonna, jadi, mateirmor, yaya, nagymama, mormor ...


Parce qu'on a tous une Mémère quelque part.

Mémère



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