Chers enfants,
Aujourd'hui, l'eau tombe du ciel pour arroser mon potager, alors j'ai ressorti Marie-Louise. Cette vieille machine à coudre qui ne m'a jamais lâchée et qui est plus ma fidèle amie.
Alors j'ai décidé de réaliser ces fameuses "barrières à postillons" ou "masques grand public" pour d'autres ami(e)s fidèles. Oui vous me direz, ça ne sert à rien mais c'est toujours mieux que rien, et je vous répondrai : de toute façon y'a rien d'autre.
Des amies, j'en apercevais souvent à la Soupette, jeunes, plus jeunes et plus toutes jeunes, mais toujours jeunes, qui venaient quasi quotidiennement partager ma cuisine. Sachez que je garde chaque visage en mémoire, et de votre présence et votre vie, je vous remercie. Mais ce soir, j'ai une pensée particulière pour mes copines de l'E.H.P.A.D. : Danielle, Lucienne, Georgette, Paulette, Augustine, Marceline, Monique, Dominique, Marie, Eugénie et Renée... Mais aussi Mercedes, Guadalupe, Bowlahi, Elisabeth, ... Et encore mamie, mamoune, mémé, grand-mère, mère-grand, oma, abuelita, babouchka, lao lao, baba, kabi, la loba, nonna, jadi, mateirmor, yaya, nagymama, mormor ...
Parce qu'on a tous une Mémère quelque part.
Mémère
Merci jeune fille ! Ce matin une pensée a fleuri. J'aime ces (cette) fleurs qui n'a d'autre utilité pour exister que celle de fleurir.
Chère Mémère,
J'ai utilisé beaucoup de vues avant d'arriver à te faire un commentaire. Je suis un peu lente mais très efficace à long terme. Je trouve que tes barrières à postillons sont particulièrement bien faites et que c'est bien d'en faire profiter tes copines. Quant à la soupe ça me semble une excellente idée de nous faire partager une de tes recettes. Je vais en faire la surprise à mon mari qui je suis sûre va adorer.
J'ai hâte de te revoir. Tu m'as beaucoup manqué.